LE TOURISME FRANÇAIS S’EST APPROPRIE INTERNET

Publié 17 mars 2016 par Alain Baritault
Catégories : contenus, Entreprise, Services localisés, smartphone, Tendance, Terminaux mobiles, Uncategorized, Usages et services

Les Français ont diminué sensiblement leur budget vacance en 2015, mais ils utilisent de plus en plus Internet pour partir plus souvent et à des coûts réduits, en favorisant les offres packagées.

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Le site de voyage Opodo (groupe Odigeo), représenté par Quentin Bacholle, son Directeur Général France et la Société d’Etudes Raffour Interactif spécialisée dans le tourisme et le transport, présentaient les résultats d’une étude sur les habitudes de vacance des Français. Ce Barometre Opodo est partie d’une étude annuelle, menée par Guy Raffour depuis 14 ans, selon les règles de l’art, grâce à un entretien à domicile de près d’une heure, sur un échantillon statistiquement représentatif de 1030 Français de plus de 15 ans. Elle ne concerne que les activités de voyage et de séjour payant ou non payant pour les loisirs exclusivement, c’est-à-dire les vacances…

Léger tassement des départs et des budgets vacances

Il ressort de l’enquête, effectuée en février dernier, que les foyers Français en 2015 ont sensiblement réduit leur budget vacances, celui-ci passant de 2014 à 1714 € par an (voyage et séjour compris) soit une baisse de 13%, et près de 700000 personnes de moins qu’en 2014 sont parties en vacances. En effet, sur une population statistiquement valide de 53,5 millions d’habitants (en augmentation de 0.3 m sur 2014),  c’est 32.2 millions, soit 60.1%, qui sont partis pour un séjour court ou long soit une baisse de 1.7% par rapport à l’année précédente. A noter que depuis plusieurs années, le taux de départ en vacances des Français oscille entre 59 et 61%.

Analysés un peu plus en détail, ces chiffres représentent une réalité plutôt positive, montrant le dynamisme du secteur du tourisme en France, et en Europe. « Le secteur aux Etats Unis s’est consolidé explique Quentin Bacholle. Par exemple, la réservation de vols est effectuée sur seulement 3 plateformes différentes, alors qu’en Europe où le marché est moins consolidé, il y en a quelques dizaines…qui servent quelques centaines d’acteurs dont nous faisons partie…  (Voir pour ceux qui le connaissent, une certaine analogie avec le marché des télécom… !). Ceci permet une offre plus concurrentielle, plus diversifiée et plus flexible, et c’est ce que recherche l’utilisateur…». Il précise que pour Opodo, le panier moyen pour un vol est passé de 532€ à 516€, probablement à cause de la baisse des tarifs d’avion et de la lente montée des compagnies low cost et des transports alternatifs.

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Un marché dynamique malgré la crise et la situation géopolitique

L’enquête analyse séparément les séjours de courte durée (1 à 3 jours) et les séjours de moyenne ou longue durée (4 jours ou plus). Il semble que malgré les problèmes de budgets, les Français partent plus, mais ils sont plus sélectifs de façon à combiner un vol et un séjour qui leur apportera « une expérience optimale de vacances ». « On constate une hausse assez significative des séjours de courte durée », explique Guy Raffour. Interrogés sur les risques d’attentats, il semble que les français aient intégré ce facteur puisque 62% d’entre eux répondent que cela n’aura pas d’influence sur leurs perspectives en 2016 alors que 27% indiquent qu’ils en tiendront compte dans leur choix. Chez Opodo, on constatait une baisse assez importante après le 13 novembre dernier, mais très rapidement, la tendance s’est estompée le mois suivant. Globalement, les destinations de vacances ont pourtant changé de façon notoire entre 2014 et 2015 puisque si l’Espagne et la Grèce restent les destinations privilégiées des Français avec la République Dominicaine, la Tunisie et la Turquie ont disparu de la liste entre 2014 et 2015 au profit de la Thaïlande et du Maroc. Les Etats Unis ont aussi perdu leur caractère attractif à cause de la hausse du dollar et des coûts de séjours sur place.

Parmi  les Français qui sont partis, on note plusieurs tendances, principalement liées aux conditions économiques connues en 2015. Partir est un besoin vital pour eux et ils s’appuient sur un budget vacances pour faire leurs choix en faisant varier les paramètres. L’enquête met en évidence une assez forte progression de 2% des séjours courts (19.8 millions de personnes en 2015 contre 18.6 millions en 2014). Les séjours longs gagnent aussi 2% avec 36% de ceux qui sont partis en 2015.  Ce chiffre est confirmé par Opodo qui constate en parallèle une baisse des séjours longs de plus de 2 semaines. Quentin Bacholle mentionne le phénomène « city break » qui pousse les français à partir plus souvent pour un long week end (séjours court) dans une ville européenne.

Il est certain que l’utilisation d’Internet permet aux français qui cherchent à partir en vacance d’optimiser plus facilement leur voyage en fonction du budget fixé au départ, leur permettant de trouver les meilleures prestations au meilleurs prix et surtout leur permettant de simuler en ligne leur voyage grâce aux informations sur les offres diversifiées qu’ils trouvent sur Internet. Pour une agence de voyage en ligne comme Opodo dont l’activité principale et le vol, la principale préoccupation du management est d’être en mesure d’apporter de l’information (y compris collaborative), de faire des propositions sous forme de package qui intègre des offres variées et diversifiées sur les séjours et d’autres services répondant aux préoccupations de leur client.

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La France est toujours en retard sur Internet. Le m-tourisme décolle

Globalement, l’enquête montre que 46% des réservations globales sur le voyage vacances (tous types de prestations confondues et quelque soit le support utilisé) en France utilisent Internet, en dessous du taux moyen européen qui est de 52%. Guy Raffour constate que 15% des français qui partent en vacances n’utilisent pas Internet et il indique que le rattrapage se fait lentement, alors que le e-tourisme croit fortement, montrant une évolution sensible du mode de préparation et de consommation des vacances.  Quentin Blacholle mentionne quant à lui que le m-tourisme (information et réservation sur le mobile) est en forte croissance. « Si on regarde chez Opodo la part de réservations sur smartphone ou tablette, dit-il, nous avons atteint le seuil de 25%, alors que nous étions à 15% en 2014 et 8% l’année précédente. Nous pensons atteindre rapidement 40% alors que la moyenne de l’utilisation du mobile pour le secteur du voyage en ligne est à 18%. ».

L’enquête montre en effet que Internet sert non seulement à accumuler des informations sur les destinations et les voyages et séjours de vacances long ou court mais aussi de plus en plus à effectuer et suivre la ou les réservations liées aux séjours de loisir. Tous les chiffres présentés sont en hausse assez nette. Des 32 millions de Français qui sont partis en 2015, 77% (24.7 millions de personnes, plus 6 points sur 2014) ont utilisé Internet à un moment ou un autre soit pour préparer soit pour réserver un ou plusieurs séjours de tourisme de loisir en 2015. Les agences en lignes doivent alors être en mesure de proposer des promotions géo-localisées, des prestations expérimentales et des contenus collaboratifs au bon moment pour déclencher l’intérêt sous forme de réservation et ensuite de convertir en achat.

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Sur l’ensemble de la population des français qui sont partis pour leurs vacances, 39% (un gain de 7 points sur l’année précédente) ont utilisé un smartphone ou une tablette pour effectuer leurs recherches et réserver leur voyage, ce qui confirme l’importance de l’accès en temps réel aux disponibilités ainsi que l’aspect hautement concurrentiel de ce marché mentionné par le DG de Opodo. Le téléphone cellulaire est aussi utilisé tout au long du voyage pour les tickets d’embarquement, pour recevoir des alertes ou faire des achats de services complémentaires durant le séjour comme location de voiture ou réservations diverses. Toujours de l’ensemble de la population des Français qui sont partis, 49% (soit 15.8 millions de personnes) ont réservé et payé intégralement tout ou partie de leurs séjours en ligne, un gain de 4 points par rapport à 2014 (1 millions de personnes).

VALEO ET LA CONDUITE INTUITIVE

Publié 14 mars 2016 par Alain Baritault
Catégories : CES, Internet des objets, Mobilité, Transports intelligents, Usages et services, voiture electrique, voiture sans chauffeur

Lors du CES 2016, Guillaume Devauchelle, Vice President Group Innovation and Scientific Development chez Valeo faisait une présentation sur la manière dont l’équipementier Français aborde la voiture sans chauffeur. Une approche Française…..2016-01-06 18.32.39.jpg

Cette présentation s’est déroulée dans le cadre de la mission CES 2016, organisée par Xavier Dalloz. Ce dernier et son équipe (dont je faisais partie)  accompagne  en effet des chefs d’entreprises à Las Vegas depuis une bonne dizaine d’années. Cette année, il accompagnait plus de 100 responsables d’entreprises (communément appelées grands comptes) et une soixantaine de startup (c’est à dire plus de la moitié du contingent labellisé French Tech). Chaque soir du CES, environ 200 personnes étaient réunies pour se rencontrer, échanger sur leurs découvertes du jour, et pour écouter des speakers ayant des choses à dire sur un thème spécifique lié au CES. La présentation de Guillaume Devauchelle était faite indépendamment de la conférence de presse de Valéo où les responsables de la firme ont annoncé un certains nombre de nouveaux produits et quelques tendances futures.C’est, cette année, la troisième fois que Valéo est présent au CES.

Un véritable paradoxe pour ce secteur en croissance

Guillaume Devauchelle  en préambule, faisait un certain nombre de remarques mettant en évidence des aspects un peu oubliés liés a l’automobile, n’hésitant pas à suggérer un véritable paradoxe pour ce secteur qui symbolise « la vieille économie » par excellence. L’automobile répond à un besoin de mobilité qui croit sans cesse…

  • Le secteur de l’automobile va très bien. Il s’est vendu plus de 85 millions de voitures en 2015, chiffre en croissance. Il y a plus d’un milliards de voitures sur les routes aujourd’hui.
  • L’automobile est l’archétype même de l’excellence industrielle, d’une part sur les aspects techniques et d’autre part sur les performances. Elle n’a absolument pas à pâlir devant le secteur de l’électronique.
  •  La croissance du parc automobile se perpétue sur un usage du véhicule de plus en plus mauvais. En effet, une voiture passe 93% de son temps inactive, en stationnement dans la rue ou dans un garage. Des 7% du temps actif restant, elle n’est utilisée que par une seule personne, son conducteur, qui passe un tiers de ce temps d’utilisation à chercher une place de parking…

C’est en s’appuyant sur ce paradoxe que les responsables de Valeo on mis en place le concept de la conduite intuitive. Il est basé sur 3 piliers.

Rendre du temps au gens

1 – Le véhicule autonome. C’est une réalité. Valéo produit plus de 500000 capteurs par jours. C’est la partie émergée de l’iceberg. Pourquoi un tel appétit ? Parce que sachant que les conditions de conduite sont de plus en plus  en plus mauvaise (urbanisation, embouteillages, limitations diverses, etc…), la perception est passé du plaisir de conduire à celle de l’utilisation d’un véhicule qui ne roule pas et qui génére du stress. L’objectif du véhicule autonome est d’abord de rendre du temps au gens, temps qui est considéré comme confisqué.. Mais rendre du temps pourquoi faire… ?

2 – Le véhicule connecté. C’est une réalité aujourd’hui et les constructeurs automobiles ont été obligés d’ouvrir le pré-carré qu’ils s’étaient construits. Pour Valéo, le centre de la communication dans la voiture est désormais le smartphone et c’est sur cet outil qu’il s’appuie pour développer de nouvelles technologies qui permettent à l’automobiliste de ne pas quitter son environnement connecté quotidien. Il n’y a plus de rupture d’aucune sorte dès le moment où l’usager entre dans sa voiture parce que les solutions technologiques sont construite autour du smartphone, outils de communication de Monsieur (ou madame) Toulemonde. On met en place un dialogue entre le véhicule et son utilisateur, sans altérer la sécurité…

L’interface homme machine comme base de nouveaux services

3 – Le véhicule simple à utiliser. Il y a encore beaucoup de travail pour réaliser ce véhicule autonome. L’usager doit pouvoir s’appuyer sur des moyens de communication qu’il utilise tous les jours… Le smartphone est donc utilisé comme une véritable interface entre l’home et la machine. Valéo qui est depuis toujours un grand acteur du contrôle d’accès au véhicule (clés, poignées d’ouvertures, etc) a restructuré cette activité (Neiman) autour des seuls aspects electronique. Le smartphone devient alors l’outil de dialogue et d’action entre l’usager et son véhicule et facilite le developpement de nouveaux services qui permettront un usage plus efficace et plus intelligent du véhicule. Evoquant une similitude avec les transactions bancaires à distance à l’aide d’un smartphone, Guillaume Devauchelle explique comment une voiture peut être facilement  louée par un particulier pendant une période donnée durant laquelle elle serait restée sur un parking (aéroport par exemple).

Sa conclusion peut paraitre déroutante pour certains : « On est très reconnaissant à Google, Apple et les autre de faire le marketing à notre place… »

 

BLOCKCHAIN AT CES: TAKING CARE OF IoT TRANSACTIONS

Publié 10 février 2016 par Alain Baritault
Catégories : CES, Cloud Computing, Infrastructure, Internet des objets, Mobilité, neutralité des réseaux, reseaux sans fil, smartphone, Tendance

Beyond the platforms emerging with IoT….. uberizing the Uber

It was pretty difficult to find Blockchain startups at the CES or blockchain enables devices (the French startup Ledger was one of the few).

DSC01790.JPGTherefore on Friday January 9th at the Venetian hotel, a full day of conferences was dedicated to Digital Money, sponsored by Mastercard. 9 conferences addressed a lot of topics related to digital money, cashless payments, virtual currency, etc…

Currency is the next step for connected objects.

 Why currency is important in the electronic world, especially why should we speak of digital currency in a world of connected objects…? Because as they are now connected, the objects need to become transaction enabled. For instance, many connected objects are related to energy management. Some objects can share energy they produce, and should be able to get payment for that. In smart cities, some policy makers may be willing to automatically control and curb users’ behaviors (transportation, circulation, energy consumption, etc…). They utilize connected objects to reach their goals. These objects should be able to capture fees or deliver rewards depending on the users’ behavior…

distributed network

Fog computing after cloud computing

Another reason is that many network experts (Cisco, IBM…) agree that security on the cloud is not manageable the way the cloud is architectured today. A new trend called “Fog Computing” (which was discussed during a conference at CES) is emerging and is supported by Alliances like OIC or All Seen. They are relying on a network architecture and networks protocols which are completely decentralized and distributed like Bit Torrent and interoperable, where the security would be managed at the edge of the network, instead of centralized deep inside in the cloud.

This kind of networks is very close to the blockchain, which is the underlying technology of Bitcoins. There is no central platform (no one can become a monopoly then ruling the entire network and collecting some extra fees) and the transaction is made securely through a peer to peer connection with a repository (ledger) which is openly accessible. The network is managed as an open network with clear rules.

The security is provided by what is called a smart contract, based on 2 mecanisms:

-encryption with a distributed processing of the encryption.

-a public ledger of all the transactions (contracts). All transactions are public, but each transaction is associated to a solid crypto-signature. No tampering is possible.

The value of the transaction is no longer caught (with fees) and controlled by any platform because no unique entity can control the platform.

Some user cases

These cases were mentionned by Vidal Chriqui, an expert and consultant in Blockchain who was part of the Mission CES 2016 with Xavier Dalloz. He made a presentation during the CES 2016 debriefing at the Medef in Paris in January.

Samsung has been showing  washing machine controlled by a smartphone (smart washing machine) or able to be checked automatically from the smartphone (smartcheck) and order adequate replacement parts.

samsung smartcheck

A company called Slock.it  is able through blockchain to deliver a remote secure lock for houses, bikes, cars, etc… The secure lock can then be sent by mail form the owner of the apartment to a renter (airbnb).

A plug created by the Japanese startup Nayuta is connected to blockchain to enable businesses related to electricity and energy. The technology uses smart contracts and the blockchain technology to enable users of the power socket to use digital tokens to grant privileges to use the power socket. The owner can easily grant access to others to use his/her power socket during specific time frame. According to the company, the new power socket will be available for customers starting from early 2016. The company is also working on a product named “Nayuta board” that utilizes a blockchain form of public ledger for recording Copyright ownership.

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A US startup called Filament has created a wireless network which goal is to create a repository of connected objects and facilitate the transactions between them through blockchain. This company is similar to Sigfox or LoRa, but utilizes blockchain to facilitate interoperability and transactions between objects.

THE BIG IOT BAZAAR AT CES…

Publié 5 février 2016 par Alain Baritault
Catégories : CES, Etats Unis, Europe, Industrie, Internet des objets, Sante, Startup, Usages et services

Do Consumers Really Want an IoT? The most active market is B2B… IoT is commoditization Where is the value? Security is an afterthought…

DSC01783.JPGCedric Hutchings & Eric Carreel, CEO and chairman of Withings with Henri Seydoux, CEO of Parrot at CES Unveiled

At CES, the CTA organization said that the market for Connected Objects will reach $278 Billion in 2016…! Everything at CES was about connected objects… This number include almost everything because today, everything is connected.. TV, Smartphones, Hifi, Tablets, Wearbles, smart home, health, security, cars, glasses, perfume, toilets, etc…

What are consumers looking for when they speak “connected objects”.. So many things… !  IoT doesn’t look to be a market… and in fact it isn’t. We have to dig deeply in many different categories to identify real needs and to get real consumers who buy and use specific products regularly, most of them are already commoditized and many connected objects are no longer used. Doeas this mean most of the numbers are wrong…?

Consumers plan to cut spending on techIoT is not projected to pick up the slack.

Accenture, has completed a major consumer opinion survey and produced a report – Igniting Growth in Consumer Technology (28,000 interviews, 28 countries)  – One of the results is: Technology consumers simply aren’t in gadgetry mood and when questioned offer two reasons.

First, they are happy with their tech pretty much as it is and aren’t yearning to buy newer/better smartphones, PCs  or tablets. Connected watches and wearables might have looked like being the next big thing a year or so ago, but while there was an initial flurry of buying (Apple Watch, remember?) that has now faded away and only about 13 per cent of consumers think they might be in the market for one of those.  It’s the same story with fitness gadgets and surveillance cameras. Nerdy IoT stuff like thermostats and personal drones stimulates even less interest and tends to languish down in single digit ‘buying intent’ territory.

Users and IoTSource: Accenture

So they’re not upgrading as quickly the ‘things’. Why?

It could be that there is still a perception that many (perhaps most) of those ‘things’ are in the ‘connected toothbrush’ realm and therefore are simply not worth buying at just about any price. But in fact one big reason (at N°2) as stated in the Accenture report is  ‘security and privacy’. Put simply, consumers are worried about exposing their personal information and personal behavior to organizations primed to chase them.

How much more rapacious the activity will become when the entire house, the car, full of personal gadgets, are primed to report house and car owners’ behavior back to Samsung Amazon, Apple or Google?

Security and privacy…

Accenture says: “Price, security and ease of use remain barriers to adoption of IoT devices and services. For the majority of consumers, the lack of a compelling value proposition is reflected in concern over pricing. Security is no longer just a nagging problem, but a top barrier as consumers choose to abandon products and services over security concerns.”

The future success of IoT doesn’t just rely on connected homes and gadgets, but they are being factored in as an important component. “Growth in new categories will happen—and when it does, it can happen very quickly—but the industry needs to move NOW to drive [progress]” The value is not in the object. Generally it is related to a mix between service, usage, price, data and communities.

new study, published by Harvard University and funded by the Hewlett Foundation, debunks the notion that surveillance agencies are struggling with a data blackout. On the contrary, it argues, the rise of connected devices (the so-called Internet of Things) presents massive opportunities for surveillance, bolstered by technology companies having business models that rely on data-mining their own users — providing an incentive for them not to robustly encrypt IoT data.

“In the longer term, the Internet of Things means ubiquitous surveillance. If an object “knows” you have purchased it, and communicates via either Wi-Fi or the mobile network, then whoever or whatever it is communicating with will know where you are. Your car will know who is in it, who is driving, and what traffic laws that driver is following or ignoring. No need to show ID; your identity will already be known. Store clerks could know your name, address, and income level as soon as you walk through the door.”

What makes a connected object?

Electronic components : Commodities. Sensors and microcontrollers. They are cheap, easy to build.. Connected Objects are already  commodities. Many of them are sold on the internet or are bundled into existing products (appliances). Some of them like wearable and watches are bundled and connected to a smartphone. What value does the object alone brings to the consumer?   

Networks :  Commodity pipes. To transmit the data. There are many networks : fix, mobile 2G/3G/4G, WiFi, Bluetooth, Zigbee, Zwave, Thread, LoRa, SigFox… The issue is who owns them: Telco or not Telco? How much will they charge?  It took 10 years for the Telcos to find a business model in mobile phone… Cellphones were a competitor for fixed lines and Internet created the smartphones. Wifi was hated by Telcos… (Typical silo approach).

Data : Commodity. They come from the use of the objects. Lots of data generated. They need to be gathered by someone to be stored, analyzed and used.  What to do with the data?

Storage: Can be local or remote… Commodity. Who owns it? Who has access to it (the data) ?

Security: Ipso Alliance (an open, informal  association that promote the value of using the Internet Protocol for the networking of Smart Objects) recently added security to its goals.  “we are turning our efforts to ensuring that smart objects have identity, privacy and security attributes. Addressing these issues is critical to securing the IoT and all of its Data…”

How such an assemblage of commodities can make real and sustainable business models? Some answers are “collective usage”, “sharing economy”, “communities of users”, “industrial processes”, “data collection and analytics”, “security”, “remote and or automatic monitoring”, “optimization of processes” , “transportation”, “physical regulation”, “specific risk analysis” etc.

Another major unfulfilled promise is interoperability…Most of these IoT devices do not work with each other, they cannot exchange data, there data don’t have the same format, they work on different standards, they are triggered by different applications with different interfaces and they are connected with different networks… Demos show an idyllic perfect world where everything is working and interacting smoothly to the benefits of a happy reunited (even if dispersed) family in one click, now relying on artificial intelligence and data generated profiles  to take care and solve their problems before they happen… A life in heaven…!

Industrial IoT before IoT for people…

In a 140 page report The Internet of Things: Mapping the Value Beyond the Hype report, McKinsey & Company is more upbeat, but mainly regarding the industrial developments of IoT (B2B), an absolute necessity before customers could reap the real value of it (B2C). It is projecting that the Internet of Things (IOT)—meaning sensors and actuators connected by networks to a computing system—will see between $4 tillion up to $11.1 trillion a year economic impact by 2025, most of it being developed in the enterprise market.

Our central finding is that the hype may actually understate the full potential of the Internet of Things—but that capturing the maximum benefits will require an understanding of where real value can be created and successfully addressing a set of systems issues, including interoperability. Rather than just analyzing IoT uses in vertical industries, we also look at settings, such as cities and worksites. This shows how various IoT systems can maximize value, particularly when they interact.

We estimate a potential economic impact—including consumer surplus—of as much as $11.1 trillion per year in 2025 for IoT applications in nine settings: Factories (between 1 and 4 $ trillion), Cities(between 1 and 2 $ trillion, Human health monitoring (between 0.2 and 1.6 $ trillion), Retail (between 0.4 and 1.2 $ trillion,  Outside, Work sites, Vehicles( between 0.2 and 0.7 $ trillion)  , Homes (between 0.2 and 0.3 $ trillion), Offices.”  

The report mentions also crucial points as:  interoperability, data and intelligence, embrace data-driven decision making, B2B applications, IoT value in developing economies, capture the real benefits of vertical applications as health…incumbent should create new business models with IoT, continue to innovate in technologies, improve on privacy and security….  

 

CES 2016: AMAZON ET LA MAGIE DES PLATEFORMES INTELLIGENTES

Publié 27 janvier 2016 par Alain Baritault
Catégories : applications municipales, Big Data, CES, Cloud Computing, fibre, Industrie, Infrastructure, Internet des objets, Territoire, Trés haut débit

Précurseur et pionnier du Cloud avec sa plateforme AWS, Amazon s’appuie sur une plateforme qui s’enrichi progressivement et devient intelligente en étant capable d’héberger, de traiter et d’analyser de grosses masses de données partout dans le monde. Explications et quelques exemples significatifs en direction des objects connectés.

Pourquoi Netflix se développera-t-il sur 130 nouveaux pays en moins d’un an?

Anthony Passemard est à la tête de l’écosysteme des partenaires ISV (Independant Software Vendors) pour le nouveau segment des IoT et des Mobiles chez Amazon. Il a expliqué aux 200 responsables grands compte de la Mission CES 2016 Xavier Dalloz, comment Amazon, grâce à sa plateforme Cloud qui héberge Netflix, a permi à Read Hashtings son CEO d’annoncer au cours du CES qu’il allait s’installer dans plus de 130 nouveaux pays au cours de l’année 2016… parce que Amazon est présent dans ces pays. Par exemple en France, Amazon permet à Netflix de concurrencer Canal+ directement sur son coeur de métier sans avoir à supporter d’important coûts d’investissements d’infrastructure grâce à AWS.

Anthony Passemard présentait ensuite quelques chiffres sur les activités spécifiques de AWS qui fonctionne comme un service autonome, avec comme client Amazon.com, le service de ventes en ligne, traité exactement comme le sont les 1 million d’autres clients de AWS. Le chiffre d’affaire de AWS, aujourd’hui publié séparément, était de 2.09 milliards de dollars pour 2015, en croissance de 78% d’une année sur l’autre.

La plomberie, c’est l’affaire d’AWS

Quels sont les avantages d’une plateforme Cloud de type AWS? Il indique 5 grandes raisons:

  • La flexibilité: elle permet de commencer avec une installation test, de la modifier, de repartir dans d’autres directions en fonction des évolutions des innovations dans son coeur de métier.
  • Les coûts: Le service Informatique n’est plus un poids, lent, lourd difficile à faire bouger et coûteux. C’est une plateforme peu coûteuse qui permet de tester et d’entrer en production très vite. Par exemple, le Dow Jones a fait 100 millions de $ d’aconomie par an en passant sur AWS. L’US Navy a réduit ses coûts d’infrastructure IT de 60%
  • L’élasticité: elle permet de supporter les fluctuations saisonnières ou accidentelles sans avoir à supporter l’infrastructures maximum toute l’année. Les ressources informatique sont mieux distribuées dans le temps et l’espace, sans avoir a être immobilisées en parmanence.
  • 10 ans d’expérience: AWS a été l’un des grands précurseur du Cloud et au cours de ces 10 années s’est considérablement enrichi en même temps qu’il se deployait dans le monde entier. Cette année, plus de 500 nouvelles « features » ont été ajoutée à la plateforme qui peu convenir à un nombre toujours plus élargi de situations différentes.
  • Global: AWS est présent dans 12 régions dans le monde (le dernier pays ouvert est la Corée) et dispose de 50 points de presence dans le monde.

AWF est en fait un véritable opérateur de services informatiques, de données et de communication qui entre en compétition avec les opérateurs téléphoniques et les opérateurs de télévision, les sociétés de services. Hébergeur de données en provenance du monde entier, elle peut aussi développer des activités de services autour d’applications plus ou moins spécifiques d’analyses de ces données.

Amazon avec AWS pour l’Internet des Objets s’appuie sur ses partenaires

Anthony Passemard passait ensuite la parole à Jean Paul Huon, CTO de la société Z#bre, une société de services Française qui a developpé des solutions à bases d’objets connectés basées sur la plateforme AWS, ce qui permet une mise en oeuvre et une scalabilité quasi instantanées.

Dans le secteur de la santé (developpé dans le département du Loiret avec le Conseil Général), Jean Paul Huon explique qu’il a developpé un boitier qui permet de monitorer les services à la personne. Derrière le boitier qui recueille les données  se trouve une plateforme intelligente dotée de nombreuses fonctionnalités qui permettent de savoir par exemple les heures réelles de visite des personnes qui dispensent les soins ou apportent de l’aide, de recevoir des information d’autres objets connectés dans la maison comme un thermomètre pour s’assurer que la température est optimale dans la maison etc… Les informations traitées sont redistribuées a toute une serie d’organismes intervenants, y compris la famille qui peut recevoir des alertes.

En 6 mois, le département a pu installer et mettre en oeuvre 10000 objets connectés, et la réduction de la facture pour le département qui gère les services a la personne est estimée à 3 millions d’Euros. Reste à réaliser les interfaces avec les systèmes existants…