Archive for the ‘reseaux sans fil’ category

NET RALENTISSEMENT DES VENTES DE SMARTPHONE EN 2016

9 juin 2016

Depuis 2010, le marché connait un ralentissement significatif et pour la première fois passe sous une croissance inférieure à 10% par an. Il se transforme en marché de renouvellement et risque d’aborder une période plus turbulente.

La société d’analyse de marché Gartner, dans une récente note,  indiquait que les ventes de smartphones dans le monde ont commencé de ralentir. En 2010, le marché mondial des smartphones aurait atteint son maximum de croissance avec une progression de 73% d’une année sur l’autre.  Depuis cette date, Gartner précise que la croissance annuelle n’a cessé de ralentir et pour la première fois cette année, la croissance annuelle passera en dessous de 10%, avec une progression 2016 prévue de 7% sur l’année passée.

En 2015, la progression avait été de 14.4%. D’ici 2020, le nombre total de smartphones sur la planète devrait approcher les 2 milliards d’unités.telephoneNokia 808

Les opérateurs cherchent à accélerer le renouvellement des smartphones

Dans cette note, Annette Zimmerman et Roberta Cozza, directrices de recherche à Gartner précisent quelques caractéristiques de ce marché qui a globalement atteint sa maturité avec un taux de pénétration de 90% pour l’ensemble des pays industriels suivant : Amérique du Nord, Europe de l’Ouest Japon, et les marchés matures de l’Asie Pacifique. Pour ces pays, le marché est en train de basculer vers un marché de renouvellement, avec des appareils dont la durée de vie va probablement rester similaire.  Cette tendance au renouvellement des appareils est accentuée par le comportement des opérateurs et des fabricants de smartphones qui depuis plusieurs années ont renforcé et ajusté leur politique de financement et de subventionnement des terminaux mobiles.  “Dans ce marché mature, les utilisateurs de smartphones  utilisent le même appareil pendant environ 2.5 années et ce chiffre ne devrait pas bouger beaucoup dans les années à venir » précise Roberta Cozza.  Cependant, dans les marchés émergeants où la vie d’un téléphone de base (non smartphone) est de 3 ans,  la durée de vie d’un smartphone passe à 2.2 ou 2.5 années sous la pression des opérateurs et des fabricants .  Elle indique par exemple que dans des pays du Sub Sahara, la migration des terminaux classiques vers le smartphone a commencé en 2015 et s’accélère sous la pression des opérateurs et des fabricants.

Les fabricants se portent sur les marchés émergeants

Pour Annette Zimmerman, l’Inde est devenu le marché le plus attractif pour les fabricants de téléphones mobiles.  Elle note que dans le monde, il s’est vendu 167 millions de smartphones en 2015, ce chiffre représentant 61% des ventes globales de téléphones mobiles (toutes catégories confondues) en Inde… Au fur et à mesure que les prix des smartphones baisseront, elle prévoit que 139 millions de smartphones se vendront en Inde en 2016, soit une augmentation de près de 30% sur l’année passée.  Le prix moyen d’achat d’un téléphone mobile en Inde est d’environ 70$ alors que plus de la moitié des smartphone vendus dans le monde ont un prix supérieur à 120$. L’effet prix sera donc déterminant en Inde.

Baisse des prix des smartphones

La Chine qui représente 95% des ventes de téléphones mobiles dans le monde (toutes catégories) a connu une croissance de 16% des ventes de smartphones en 2014 n’a pas connu de croissance en 2015. Le marché chinois, déjà saturé en téléphones mobiles, ne devrait pas connaitre de forte croissance des ventes dans les  années à venir, mais tout comme en Inde, la baisse des prix des smartphones devrait créer les condition d’une compétition plus vive au fur et à mesure qu’ils deviendront plus accessibles aux consommateurs.  Les difficultés d’accès au réseau Internet en Chine (controlé par le gouvernement) sont aussi un frein pour la migration vers les smartphones.  Annette Zimmerman conclue  que la concurrence entre les constructeurs va continuer de se renforcer sur des marchés comme la Chine et l’Inde pour la migration des anciens mobiles classiques vers des smartphones. Certains constructeurs devront alors se retirer du marché et d’autres constructeurs ou opérateurs apparaîtrons, mieux armés pour répondre aux nouvelles conditions concurrentielles. Des mouvements de consolidation risquent alors de se faire sentir lorsque les prix baisseront sur les marchés émergeants pour accélérer la migration.

 

BLOCKCHAIN AT CES: TAKING CARE OF IoT TRANSACTIONS

10 février 2016

Beyond the platforms emerging with IoT….. uberizing the Uber

It was pretty difficult to find Blockchain startups at the CES or blockchain enables devices (the French startup Ledger was one of the few).

DSC01790.JPGTherefore on Friday January 9th at the Venetian hotel, a full day of conferences was dedicated to Digital Money, sponsored by Mastercard. 9 conferences addressed a lot of topics related to digital money, cashless payments, virtual currency, etc…

Currency is the next step for connected objects.

 Why currency is important in the electronic world, especially why should we speak of digital currency in a world of connected objects…? Because as they are now connected, the objects need to become transaction enabled. For instance, many connected objects are related to energy management. Some objects can share energy they produce, and should be able to get payment for that. In smart cities, some policy makers may be willing to automatically control and curb users’ behaviors (transportation, circulation, energy consumption, etc…). They utilize connected objects to reach their goals. These objects should be able to capture fees or deliver rewards depending on the users’ behavior…

distributed network

Fog computing after cloud computing

Another reason is that many network experts (Cisco, IBM…) agree that security on the cloud is not manageable the way the cloud is architectured today. A new trend called “Fog Computing” (which was discussed during a conference at CES) is emerging and is supported by Alliances like OIC or All Seen. They are relying on a network architecture and networks protocols which are completely decentralized and distributed like Bit Torrent and interoperable, where the security would be managed at the edge of the network, instead of centralized deep inside in the cloud.

This kind of networks is very close to the blockchain, which is the underlying technology of Bitcoins. There is no central platform (no one can become a monopoly then ruling the entire network and collecting some extra fees) and the transaction is made securely through a peer to peer connection with a repository (ledger) which is openly accessible. The network is managed as an open network with clear rules.

The security is provided by what is called a smart contract, based on 2 mecanisms:

-encryption with a distributed processing of the encryption.

-a public ledger of all the transactions (contracts). All transactions are public, but each transaction is associated to a solid crypto-signature. No tampering is possible.

The value of the transaction is no longer caught (with fees) and controlled by any platform because no unique entity can control the platform.

Some user cases

These cases were mentionned by Vidal Chriqui, an expert and consultant in Blockchain who was part of the Mission CES 2016 with Xavier Dalloz. He made a presentation during the CES 2016 debriefing at the Medef in Paris in January.

Samsung has been showing  washing machine controlled by a smartphone (smart washing machine) or able to be checked automatically from the smartphone (smartcheck) and order adequate replacement parts.

samsung smartcheck

A company called Slock.it  is able through blockchain to deliver a remote secure lock for houses, bikes, cars, etc… The secure lock can then be sent by mail form the owner of the apartment to a renter (airbnb).

A plug created by the Japanese startup Nayuta is connected to blockchain to enable businesses related to electricity and energy. The technology uses smart contracts and the blockchain technology to enable users of the power socket to use digital tokens to grant privileges to use the power socket. The owner can easily grant access to others to use his/her power socket during specific time frame. According to the company, the new power socket will be available for customers starting from early 2016. The company is also working on a product named “Nayuta board” that utilizes a blockchain form of public ledger for recording Copyright ownership.

Nayuta-2

A US startup called Filament has created a wireless network which goal is to create a repository of connected objects and facilitate the transactions between them through blockchain. This company is similar to Sigfox or LoRa, but utilizes blockchain to facilitate interoperability and transactions between objects.

CES 2016: CISCO parle des startups, des réseaux IoT

12 janvier 2016

Bruno Touret de Cisco était invité de la Mission CES 2016 comportant plus de 200 responsables grands comptes Français accompagnés par Xavier Dalloz et son équipe. 

Bruno Touret indiquait que Cisco a decidé d’investir presque un demi milliards de dollars dans des startip européennes, dont 100 millions en Angleterre, 100 millions en Allemagne et 200 millions en France.

Cisco s’intéresse principalement aux startup dans trois secteurs directement reliés à l’Internet des Objets. Son objectif est de créer des liens étroits et intégrés avec  le ceur du réseau Cisco dans les prochanes décenies. Conjointement, Cisco s’intéresse à des écosystèmes innovants qui lui pemettent de renforcer l’interopérabilité des équipements et des réseaux.

Le premier secteur est celui du Big Data. A ce titre, Cisco a investi dans la société Intersec, une société basée en Angleterre, crée par Yann Chevallier et 2 autres Français, qui réalise des logiciels d’analyse de flux de données en temps réel dans des campagnes de marketing. Le partenariat avec Cisco permet d’intégrer des objets connectés pour recueillir des données sur les usages plus rapidement et permettre, plus particulièrement dans le secteur de la téléphonie, d’améliorer la réactivité des opérateurs en fonction d’une connaissance  plus précise du comportements de leurs clients.

Le second secteur est celui de l’IoT. Cisco a passé un partenariat et investi dans la société Actility, crée par Olivier Hersent, un véteran des télécommunications et entrepreneur récidiviste. Cette société qui a developpé des solutions de communication machine to machine et s’est positionné comme pourvoyeur de solutions technologie de télécommunications sans fil pour l’Internet des Objets (ThingPark Wireless) vient d’incorporer le protocole de réseau IoT LoRa WAN dans les équipements Cisco. Ce réseau viendra enrichir les possibilités offertes par  les réseaux Cisco en direction de l’Internet des Objets, et pourra cohabiter avec d’autres protocles pour améliorer l’interoperabilité entre différents ecosystèmes connectés.

Le troisième secteur est celui de la cybersecurité. Cisco a racheté la société Américaine Open DNS crée par David Ulevitch qui a developpé des solutions de sécurité intelligentes autour du DNS, pour combattre le spyware, le spam et le phishing notamment. Les tchnologies de OpenDNS seront intégré dans les produits Cisco pour l’analyse et la protection des contenus.

Au CES, explique Bruno Touret, Cisco est  aussi partie prenante et très actif dans le stand de l’OIC. L’open Interconnect Consortium a été formé en octobre 2014 par un groupe de 4 ou 5 compagnies dont Cisco, Intel, General Electric et Samsung, rapidement rejointes par trente puis cinquante et aujourd’hui par plus de 200 sociétés impliquées dans le seteur de l’Internet des objets. L’objectif de ce consortium, dont le principal concurrent est Allseen, une Alliance crée par Qualcomm (auquel participent aussi un grand nombre des membres de OIC), est de développer un protocole qui permette de standardser et de rendre interopérables les réseaux  et les objets connectés. L’un des principaux enjeux de ces 2 organismes est de permettre a tous les objets connectés de se parler entre eux et de faciliter l’utilisation sécurisée des données générées par les objets connectés.

Enfin, Bruno Touret indiquait que Cisco en France a resserré ses liens avec le monde de l’éducation et passé un accord avec l’école Polytechnique pour y créer une Chaire sur L’Internet des Objets et créer plusieurs Innovations Labs.