Archive for the ‘Cloud Computing’ category

BLOCKCHAIN AT CES: TAKING CARE OF IoT TRANSACTIONS

10 février 2016

Beyond the platforms emerging with IoT….. uberizing the Uber

It was pretty difficult to find Blockchain startups at the CES or blockchain enables devices (the French startup Ledger was one of the few).

DSC01790.JPGTherefore on Friday January 9th at the Venetian hotel, a full day of conferences was dedicated to Digital Money, sponsored by Mastercard. 9 conferences addressed a lot of topics related to digital money, cashless payments, virtual currency, etc…

Currency is the next step for connected objects.

 Why currency is important in the electronic world, especially why should we speak of digital currency in a world of connected objects…? Because as they are now connected, the objects need to become transaction enabled. For instance, many connected objects are related to energy management. Some objects can share energy they produce, and should be able to get payment for that. In smart cities, some policy makers may be willing to automatically control and curb users’ behaviors (transportation, circulation, energy consumption, etc…). They utilize connected objects to reach their goals. These objects should be able to capture fees or deliver rewards depending on the users’ behavior…

distributed network

Fog computing after cloud computing

Another reason is that many network experts (Cisco, IBM…) agree that security on the cloud is not manageable the way the cloud is architectured today. A new trend called “Fog Computing” (which was discussed during a conference at CES) is emerging and is supported by Alliances like OIC or All Seen. They are relying on a network architecture and networks protocols which are completely decentralized and distributed like Bit Torrent and interoperable, where the security would be managed at the edge of the network, instead of centralized deep inside in the cloud.

This kind of networks is very close to the blockchain, which is the underlying technology of Bitcoins. There is no central platform (no one can become a monopoly then ruling the entire network and collecting some extra fees) and the transaction is made securely through a peer to peer connection with a repository (ledger) which is openly accessible. The network is managed as an open network with clear rules.

The security is provided by what is called a smart contract, based on 2 mecanisms:

-encryption with a distributed processing of the encryption.

-a public ledger of all the transactions (contracts). All transactions are public, but each transaction is associated to a solid crypto-signature. No tampering is possible.

The value of the transaction is no longer caught (with fees) and controlled by any platform because no unique entity can control the platform.

Some user cases

These cases were mentionned by Vidal Chriqui, an expert and consultant in Blockchain who was part of the Mission CES 2016 with Xavier Dalloz. He made a presentation during the CES 2016 debriefing at the Medef in Paris in January.

Samsung has been showing  washing machine controlled by a smartphone (smart washing machine) or able to be checked automatically from the smartphone (smartcheck) and order adequate replacement parts.

samsung smartcheck

A company called Slock.it  is able through blockchain to deliver a remote secure lock for houses, bikes, cars, etc… The secure lock can then be sent by mail form the owner of the apartment to a renter (airbnb).

A plug created by the Japanese startup Nayuta is connected to blockchain to enable businesses related to electricity and energy. The technology uses smart contracts and the blockchain technology to enable users of the power socket to use digital tokens to grant privileges to use the power socket. The owner can easily grant access to others to use his/her power socket during specific time frame. According to the company, the new power socket will be available for customers starting from early 2016. The company is also working on a product named “Nayuta board” that utilizes a blockchain form of public ledger for recording Copyright ownership.

Nayuta-2

A US startup called Filament has created a wireless network which goal is to create a repository of connected objects and facilitate the transactions between them through blockchain. This company is similar to Sigfox or LoRa, but utilizes blockchain to facilitate interoperability and transactions between objects.

CES 2016: AMAZON ET LA MAGIE DES PLATEFORMES INTELLIGENTES

27 janvier 2016

Précurseur et pionnier du Cloud avec sa plateforme AWS, Amazon s’appuie sur une plateforme qui s’enrichi progressivement et devient intelligente en étant capable d’héberger, de traiter et d’analyser de grosses masses de données partout dans le monde. Explications et quelques exemples significatifs en direction des objects connectés.

Pourquoi Netflix se développera-t-il sur 130 nouveaux pays en moins d’un an?

Anthony Passemard est à la tête de l’écosysteme des partenaires ISV (Independant Software Vendors) pour le nouveau segment des IoT et des Mobiles chez Amazon. Il a expliqué aux 200 responsables grands compte de la Mission CES 2016 Xavier Dalloz, comment Amazon, grâce à sa plateforme Cloud qui héberge Netflix, a permi à Read Hashtings son CEO d’annoncer au cours du CES qu’il allait s’installer dans plus de 130 nouveaux pays au cours de l’année 2016… parce que Amazon est présent dans ces pays. Par exemple en France, Amazon permet à Netflix de concurrencer Canal+ directement sur son coeur de métier sans avoir à supporter d’important coûts d’investissements d’infrastructure grâce à AWS.

Anthony Passemard présentait ensuite quelques chiffres sur les activités spécifiques de AWS qui fonctionne comme un service autonome, avec comme client Amazon.com, le service de ventes en ligne, traité exactement comme le sont les 1 million d’autres clients de AWS. Le chiffre d’affaire de AWS, aujourd’hui publié séparément, était de 2.09 milliards de dollars pour 2015, en croissance de 78% d’une année sur l’autre.

La plomberie, c’est l’affaire d’AWS

Quels sont les avantages d’une plateforme Cloud de type AWS? Il indique 5 grandes raisons:

  • La flexibilité: elle permet de commencer avec une installation test, de la modifier, de repartir dans d’autres directions en fonction des évolutions des innovations dans son coeur de métier.
  • Les coûts: Le service Informatique n’est plus un poids, lent, lourd difficile à faire bouger et coûteux. C’est une plateforme peu coûteuse qui permet de tester et d’entrer en production très vite. Par exemple, le Dow Jones a fait 100 millions de $ d’aconomie par an en passant sur AWS. L’US Navy a réduit ses coûts d’infrastructure IT de 60%
  • L’élasticité: elle permet de supporter les fluctuations saisonnières ou accidentelles sans avoir à supporter l’infrastructures maximum toute l’année. Les ressources informatique sont mieux distribuées dans le temps et l’espace, sans avoir a être immobilisées en parmanence.
  • 10 ans d’expérience: AWS a été l’un des grands précurseur du Cloud et au cours de ces 10 années s’est considérablement enrichi en même temps qu’il se deployait dans le monde entier. Cette année, plus de 500 nouvelles « features » ont été ajoutée à la plateforme qui peu convenir à un nombre toujours plus élargi de situations différentes.
  • Global: AWS est présent dans 12 régions dans le monde (le dernier pays ouvert est la Corée) et dispose de 50 points de presence dans le monde.

AWF est en fait un véritable opérateur de services informatiques, de données et de communication qui entre en compétition avec les opérateurs téléphoniques et les opérateurs de télévision, les sociétés de services. Hébergeur de données en provenance du monde entier, elle peut aussi développer des activités de services autour d’applications plus ou moins spécifiques d’analyses de ces données.

Amazon avec AWS pour l’Internet des Objets s’appuie sur ses partenaires

Anthony Passemard passait ensuite la parole à Jean Paul Huon, CTO de la société Z#bre, une société de services Française qui a developpé des solutions à bases d’objets connectés basées sur la plateforme AWS, ce qui permet une mise en oeuvre et une scalabilité quasi instantanées.

Dans le secteur de la santé (developpé dans le département du Loiret avec le Conseil Général), Jean Paul Huon explique qu’il a developpé un boitier qui permet de monitorer les services à la personne. Derrière le boitier qui recueille les données  se trouve une plateforme intelligente dotée de nombreuses fonctionnalités qui permettent de savoir par exemple les heures réelles de visite des personnes qui dispensent les soins ou apportent de l’aide, de recevoir des information d’autres objets connectés dans la maison comme un thermomètre pour s’assurer que la température est optimale dans la maison etc… Les informations traitées sont redistribuées a toute une serie d’organismes intervenants, y compris la famille qui peut recevoir des alertes.

En 6 mois, le département a pu installer et mettre en oeuvre 10000 objets connectés, et la réduction de la facture pour le département qui gère les services a la personne est estimée à 3 millions d’Euros. Reste à réaliser les interfaces avec les systèmes existants…

 

 

Innovation disruptive dans la formation aux outils bureautiques : Vodeclic

14 mars 2012

En marge du salon e-Learning cette semaine, la société start’up Vodeclic, spécialisée dans la formation aux outils bureautiques, annonçait une troisième année bénéficiaire avec un chiffre d’affaire double de celui de l’année précédente approchant les 600 K euros. Depuis plus de 2 ans en effet, la société crée par Xavier Sillon en 2007, offre des formations bureautiques en mode SaaS, entièremnt sur Internet,  au grand public, à un coût unique de €9.90 par mois, permettant d’accéder de façon illimité tant que dure l’abonnement, à un catalogue de près de 7000 formations accessibles sur le Web, formant sur près de 350 logiciels largement utilisés dans les entreprises. Aujourd’hui, Vodeclic annonçait aussi un partenariat avec « Orange Cloud Pro », un portail d’accès à un bouquet d’applications TPE crée par France Télécom depuis le début de l’année.

Formation à l’abonnement mensuel

« Notre offre à €9.90 par mois pour toute personne désirant se former aux outils bureautique est disruptive à plusieurs points de vue explique Xavier Sillon, le CEO de Vodeclic. D’abord le prix, comparé aux formations présentielles traditionnelles, met ces formations accessibles à un très grand nombre de gens, plus particulièrement ceux qui travaillent dans les PME dont l’accès à la formation reste problématique. Nos prix sont 10 fois moins cher que ce qu’on trouve dans les catalogues de formations offerts par des sociétés traditionnelles.» En effet, selon une étude du Credoc, 47% des Français s’estiment incompétents face aux usages informatiques. Pour les plus jeunes, la génération dite Y, le niveau d’incompétence semble identique, « même si ils sont capable d’utiliser leur smartphone les mains dans le dos ajoute Xavier Sillon, ils ne savent pas utiliser un tableur ou même faire une présentation sous PowerPoint ou mettre en page un texte sous Word. »

Alors que 20% des salariés du secteur privés accèdent à la formation professionnelle, près de 90% des emplois en Europe manquent de compétences en Informatique «  de tous les jours », compétence dont le besoin est rarement pris en compte dans les plans de formation. Dans les PME, la fonction de responsable de formation n’existe pas et il est très rare qu’existe un DSI. La formation en informatique est en général laissée de côté, à chacun d’acquérir les compétences nécessaires pour manipuler les outils bureautiques, ou bien elle est effectuée par la société de service qui fournit uniquement la formation aux outils de gestion qu’elle fournit à la PME, ce qui en général ne couvre pas les outils bureautiques.

Répondre à une problématique de peine et non de contenu…

« C’est aussi là que notre offre est disruptive » poursuit Xavier Sillon. « En effet, notre offre pédagogique provient de l’intégration d’un ensemble de services proposés à l’apprenant qui lui permettent d’entrer dans la formation à partir de la résolution d’un ou plusieurs problèmes particuliers, ou bien d’entrer dans une formation et d’établir son parcours à partir d’une évaluation personnelle à un instant donné et d’objectifs personnels fixés. » La plateforme dispose d’un moteur de recherche assez sophistiqué qui permet à l’utilisateur de trouver la ou les séquences de formation qui répondent à son ou ses problèmes et de choisir celle, ou la séquence, qui lui conviendra le mieux. Les formations sont réalisées sous forme de vidéos qui durent 4 à 5 minutes et sont indexées pour permettre une recherche multicritère.  Pour un abonné, l’accès se fait 24h x7 sur Internet à l’aide d’un navigateur du marché, ou bien sur iPad ou les autres tablettes du marché compatibles HTML5. L’accès est accompagné d’une période d’essai gratuite de 30 jours. « Nos formation précise Xavier Sillon, sont extrêmement pratiques et visent à aider les apprenants à maitriser des fonctionnalités d’un logiciel bureautique dont ils ont réellement besoin, plutôt que d’essayer de leur faire suivre un cursus qui les oblige à apprendre des choses dont ils ne se serviront jamais et seront oubliées tout de suite… Nous répondons à une problématique de peine et non de contenu… »

Quelle approche en entreprise

Vodeclic s’adresse aussi aux entreprises et aux organisations qui recherchent des solutions flexibles et économiques de formation de leurs salariés aux outils bureautiques. Un ensemble d’outils statistiques est alors proposé au responsable de cette formation qui permet de suivre et de valider ces formations au sein d’un plan de formation. Xavier Sillon cite à titre d’exemple le cas d’une entreprise de 200 salariés qui souhaite former chaque salarié à Microsoft Office 2010 pourra pour €39.60 par mois former chaque salarié pendant une période de 4 mois, au lieu de €400 par jours en présentiel. Ainsi, Vodeclic a assuré la formation de 2000 assistantes-secrétaires à Office 2007 à l’EDF ou de 1600 personnels administratifs au Centre Hospitalier de Montauban. Il développe aussi un programme appelé Vodeclic Business Partners qui permet à des revendeurs ajoutée d’intégrer l’offre Vodeclic dans leurs propositions de services aux entreprises.

Un accord avec « Orange Cloud Pro » le DSI à la demande

France Télécom annonçait aussi un accord de partenariat avec Vodeclic qui devient partenaire de Orange Cloud Pro, un service mis en œuvre depuis le début de l’année.  Luc Bretones, directeur du domaine Pro et PME chez Orange Business Services précise que Cloud Pro est une alternative professionnelle aux places de marché qui prolifèrent, mais ne permettent pas aux utilisateurs de connaitre la valeur et la qualité des applications qu’ils utilisent et sont obligés de régler chaque problème éventuel avec chaque fournisseur d’application. « L’adhésion à Club Pro est libre et gratuite ajoute Luc Bretonnes, il fonctionne comme un portail qui donne accès à une douzaine de partenaires avec qui nous avons passé des accords exclusif, chaque partenaire couvre un secteur particulier de l’entreprise comme la facturation, le stockage etc… C’est une sorte de DSI à la demande… Les utilisateurs qui accèdent à Cloud Pro peuvent choisir et utiliser les applications qu’ils souhaitent en mode SaaS, y accéder avec un seul et même mot de passe et Orange leur enverra une seule facture. Cloud Pro offre un support unique capable de résoudre tous les problèmes rencontrés par les applications utilisés. »

France Télécom, support de distribution

Pour Vodeclic, l’accord est important dans la mesure où France Télécom dispose d’une énorme base de clientèle, et propose cette offre de services informatiques unifiée et soigneusement sélectionnée à la demande à des petites entreprises qui n’ont pas de responsable informatique. Orange Club Pro, qui dispose déjà de 6000 utilisateurs, continue son développement et devrait annoncer de nouveaux partenaires, plus particulièrement dans des secteurs verticaux comme la santé, les commerçants, les professions de l’hotelerie et de la restauration, le BTP, etc. Luc Bretones précise que Cloud Pro cherche à passer des partenariats avec des petites entreprises Françaises innovantes pour enrichir et élargir son offre de service. Plusieurs nouveaux partenariats du type de celui passé avec Vodeclic devraient être annoncés dans les mois qui viennent.

CES 2012 : 5 Français dans le grand zoo numérique – Withings

11 janvier 2012

Ca se confirme, le CES 2012 sera un grand cru. Pourtant, alors que la mobilité, la télévision et les objets internet sont au cœur de la problématique du CES 2012, c’est en France que l’innovation de rupture arrive avec l’annonce de Free Mobile dont les tarifs d’abonnements sont aujourd’hui sans concurrence et dont le prix du téléphone sera facturé séparément de l’abonnement aux services. Les terminaux vendus par Free seront donc désimlockés, c’est-à-dire qu’ils seront indépendants de l’opérateur qui offre le service et la carte SIM fonctionnera sur des appareils préalablement désimlockés.

Free ne deviendra pas un vendeur de téléphones mobiles

Cela signifie que Free ne va pas, comme ses confrères, se transformer en vendeur de terminaux de toutes sortes, mais conservera son métier de fournisseur de services numériques et de transporteurs de données fixes ou mobiles. Si tous les opérateurs se mettaient à déverrouiller leurs terminaux, on devrait voir arriver très rapidement une nouvelle vague d’innovation dans les smartphones suivie très probablement d’une baisse des prix générale des smartphones, grâce à une plus grande transparence.

Les Américains ne sont pour l’instant guère conscients du nouvel impact de cette offre, alors qu’AT&T vient, au grand soulagement de bon nombre d’observateurs, de se voir refuser l’autorisation d’absorber T-Mobile pour cause de tentative de destruction du peu de concurrence qui restait. T-Mobile pourrait-il à lui seul réagir comme Free aux Etats Unis et donner un bon coup de pied dans la fourmilière. Peu probable dans la mesure où sa maison mère, Deutsche Telekom, le très « opérateur historique » Allemand, qui cherche depuis longtemps à se débarrasser du bébé dont il ne sait que faire, ne veut pas entendre parler d’investissements supplémentaires. Free démontre pourtant en France qu’il ne s’agit pas obligatoirement de puissance d’investissement, mais plutôt d’une volonté et d’une approche différente qui font bouger les choses.

Withings, un français dans le healthcare mobile

Cedric Hutchings CEO de Withings

De retour au CES, je notais que la manifestation CES Unveiled, prise d’assaut par des centaines de journalistes venus du monde entier, a honoré 5 sociétés Françaises parmi la petite centaine de sociétés sélectionnées. Cedric Hutchings, CEO et cofondateur de Withings, son baigneur dans les bras, présentait son nouveau pèse bébé numérique, première mondiale pour ce qui est d’un pèse bébé connecté à Internet. Withings est une société crée à Paris en 2008, dont le premier produit était un pèse personne électronique connecté à Internet par WiFi. Grâce à une interface accessible à tous, il permet aussi à des tierces parties de développer des applications innovantes autour de cet objet connecté. « Nous ne sommes pas une start’up en train de développer des services de demain, explique Cedric Hutchings. Nous proposons un produit connecté, aussi facile à utiliser que son équivalent non électronique, mais qui offre beaucoup plus de possibilités parce que les données recueillies peuvent être automatiquement stockées sur un téléphone cellulaire ou un ordinateur, puis présentées et traitées comme le souhaite l’utilisateur. » C’est une réalisation concrète de ce qu’on appelle l’Internet des objets…

Une rapide internationalisation

La balance de Withings peut se connecter à Google Health ou Microsoft Health Vault, préfigurations américaines aujourd’hui très opérationnelles du Dossier Médical Personnalisé (DMP) qui n’arrive pas à voir le jour en France. Avec cette balance, puis un tensiomètre connecté à un téléphone cellulaire et un « smart baby monitor » véritable outils de vidéo surveillance de bébé 24×24 connecté à l’iPhone présentés tous les deux au CES 2011, Withings entrait avec succès sur les marchés Américains, Japonais et Chinois grâce son système de distribution sur Internet. A noter que le smart baby monitor dispose de technologies comme la vision nocturne et permet aussi de parler au bébé ou de lui diffuser de la musique à partir de son iPhone. Ce produit gagnait un Innovation Award au CES 2011.

Un Cloud « santé et bien être », ouvert et agnostique

Au CES 2012, Withings gagnait une nouvelle récompense pour son pèse bébé connecté et entrait dans le Cloud en annonçant une plateforme de stockage qui permet de stocker toutes les données de santé récupérées par ses appareils ou encore par d’autres appareils connectés comme Zeo Sleep Manager, une application qui contrôle le sommeil ou Runkeeper, une application de coaching en ligne d’exercices et d’entrainement sportif qui comporte 7 millions d’utilisateurs. Un utilisateur peut donc rapprocher ses données recueillies par le tensiomètre de Withings avec d’autres données recueillies par d’autres appareils ou applications.

L’intérêt de cette plateforme de Cloud est une interface ouverte qui permet aux utilisateurs d’ouvrir leurs données à des applications extérieures et même à d’autres appareils. Aujourd’hui, les accords passés par Withings permettent à près de 40 millions d’utilisateurs d’accéder à cette API. Cedric Hutchings indique son intention de développer de nouveaux appareils et de permettre aux utilisateurs de mieux appréhender en ligne tous les aspects de leur santé : « avec 4 appreils différents, nous avons acquis une bonne expérience et une bonne compréhension des données que les utilisateurs veulent obtenir en un même endroit. Nous avons ouvert cette plateforme en ligne de Santé et de Bien être totalement agnostique, parce que d’autres sociétés nous l’ont demandé pour leurs utilisateurs. »

Telcité connecte les entreprises à leurs datacenters en région parisienne

14 novembre 2011

Pendant que le FTTH parisien fait du sur place, bien que l’ensemble du sous sol soit totalement fibré (via les égouts), car la fibre a du mal a monter dans les immeubles et les appartements de Monsieur tout le monde, Telcité, filiale à 100% de la RATP, continue d’étendre sa toile de fibre noire sur l’ensemble de l’Ile de France pour des connexions fibre destinées aux industriels et aux opérateurs.

La RATP dans la fibre

Crée en 1997 pour gérer un réseau de fibre noire installée dans le réseau du métro et RER parisien, cette société a aujourd’hui déployé 1600 km de fibre non allumée destinée aux entreprises et aux opérateurs fibre sur laquelle ont été disposés 400 points de présence passifs (qui ne sont pas des points de présence Internet). Ce réseau, déjà interconnecté directement avec un certain nombre de réseaux de l’Ile de France, IRISE (géré par le Sipperec et dont Telcité est aussi actionnaire), Sem@for77 (DSP du CG 77 gérée par Covage) Connectic 78 (DSP du CG 78 gérée par Eiffage), est depuis le début du mois d’octobre connecté au réseau de Covage sur le département de l’Essonne (91) qui jusqu’à présent n’a pas de Réseau d’Initiative Publique (RIP).

Opérateur d’opérateur

Telcité est un opérateur de fibre un peu particulier. C’est en effet une société privée qui utilise le réseau de tunnels du métro pour installer de la fibre à bas coût. Dans la mesure où elle développe un réseau de fibre noire et n’offre pas directement de services aux grand public, son offre se rapproche plus des Réseaux d’Initiative Publique  (RIP) mis en place par les collectivités locales et territoriales. Les entités qui gèrent ces réseaux s’appellent opérateurs d’opérateurs car ils proposent aussi des services aux opérateurs grand public (ou à des entreprises publiques ou privées) qui louent ces réseaux de fibre noire accompagnés de certains services spécifiques liés à l’infrastructure. « Nous fournissons en effet les baies et l’énergie électrique. Cela signifie quelques racks par client, mais ça n’est pas de l’hébergement au sens informatique du terme, explique Bertand Lenoir directeur général de Telcité. » Il y a plus d’une centaine de RIP sur le territoire Français aujourd’hui. « Nous sommes en discussion avec toutes les DSP de la région parisienne ajoute-t-il, y compris  avec Sequalum qui est le délégataire de THD Seine. »

Interconnexion avec les RIP de la région parisienne

Pour Bertrand Lenoir, Directeur Général de Telcité, l’avantage de cette nouvelle connexion directe est de permettre aux deux sociétés d’élargir leurs offres respectives en étant capable de proposer une connexion de bout en bout à leurs clients basés à la fois à Paris et en périphérie. « Nous avons réalisé, à coûts partagé avec Covage, une interconnexion fibre directe entre nos deux réseaux qui étaient très proches l’un de l’autre à la gare du RER de Bures sur Yvette. Ce n’est pas vraiment un hasard si ces deux réseaux étaient proches, ajoute-t-il… Nous avons donc posé une bretelle sous la forme d’un câble à 288 fibres pour relier les deux réseaux physiquement et ainsi, nos clients installés à Paris peuvent être en connexion directe par fibre avec des datacenter situés dans la périphérie de Paris.»

Covage couvre le 91 qui n’a pas de réseau départemental

L’offre de Covage est mixte dans la mesure où il offre de la fibre noire, mais aussi offre des services allumés, comme les opérateurs. Sur le 91, Covage couvre en particulier les zones de Saclay et d’Evry, assez fortement industrialisées, il n’y a aujourd’hui pas de réseau départemental sur l’Essonne Covage Networks irrigue une zone où se trouvent plusieurs  Datacenters, le centre de recherche d’Alcatel à Nozay et le poste RTE de Villejust.  Bertrand Lenoir poursuit : «  La solution de bout en bout peut prendre plusieurs formes pour le client : soit nous prenons en charge la totalité de la connexion (ou bien Covage le fait) et le client ne voit qu’un seul fournisseur, soit il a double facturation pour les parties du réseau correspondant à Telcité et à Covage. Dans le cas de la facturation unique, il y a accord spécifique entre Covage et Telcité pour ce client. Chaque client est traité individuellement. » Ce type d’arrangement fonctionne particulièrement bien pour des distances allant de quelques kilomètres  jusqu’à une centaine de kilomètres.

Pour les Plans de Reprise d’Activité

En effet, le client peut allumer lui-même sa propre fibre sans avoir besoin de dispositifs de regénération du signal pour atteindre sa destination. Un client parisien peut donc se connecter directement avec un Datacenter dans la région parisienne grâce une liaison fibre privée qui ne passera pas par Internet, offrant ainsi des conditions de sécurité accrues. Ce même client peut aussi mettre en place un Point of Presence (pop) qui lui permette de gérer cet accès fibre spécifique de façon séparé de ses accès Internet. Cette situation est donc tout à fait avantageuse pour des sociétés, petites ou grandes, qui doivent mettre en place un Plan de Reprise d’Activité (PRA), c’est-à-dire un dispositif qui permet une remise en route rapide des activités à partir des données sauvegardées, en cas de catastrophe naturelle, d’accident, de crise majeure ou de piratage.

Liaisons intersites

La stratégie de Telcité est donc d’offrir des accès très haute débits sur des liaisons intersites ou encore des services d’infrastructure de télécommunications aux opérateurs. « Nous ne sommes pas en concurrence avec les opérateurs car nous n’offrons pas d’accès Internet au grand public poursuit Bertrand Lenoir. Même si les opérateurs peuvent aussi offrir des services aux entreprises, ils proposent souvent des services à valeur ajoutée dans leur offre. En général, ils louent des morceaux de notre fibre noire pour y ajouter des services de voix, de données, de multimédia, d’accès à Internet, etc..».  La capacité en termes de bande passante de Telcité est aujourd’hui quasi illimité et dépend des technologies d’allumages, en perpétuelle évolution. Une simple fibre noire (de type G652) peut aujourd’hui offrir une bande passante au delà de 100 Gbps selon les équipements auxquels elle est associée et selon la distance sur laquelle le signal doit être acheminé.

Connecté à une quinzaine de datacenter en Ile de France

Aujourd’hui, Telcité, grâce a ses partenariats, est connecté à une petite quinzaine de datacenters sur Paris et en région parisienne et il a environ une centaine de clients, banques, ministères et grandes entreprises. Telcité ne propose pas de tarifs catalogue, mais le coût le plus important est celui de l’investissement à réaliser pour se connecter au réseau de fibre (entre 10 et 20000 €) selon l’éloignement du Pop. Ensuite, le coût mensuel d’une liaison fibre noire sur une dizaine de kilomètre est inferieur à 850€ par mois, le client ayant la charge de ses équipements de transmission et de leur maintenance.

Concurrence par les infrastructures…?

« Nous pensons que le marché de l’interconnexion inter-site est en pleine évolution conclue Bertrand Lenoir, et aujourd’hui, les prix et les conditions deviennent abordables pour des entreprises plus petites grâce à la mutualisation des infrastructures. La concurrence par les infrastructures n’a plus aucun sens. La mutualisation est devenue indispensable, surtout lorsqu’on parle de distribution. ».